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SLK, le roadster qui a rajeunit l’image de Mercedes-Benz !

La voiture des coiffeurs est maintenant un collector que l’on adore. La SLK, petit cabriolet agile, est devenue en 25 ans de carrière ou presque une auto incontournable.

La Mercedes SLK, devenue SLC, fait aujourd’hui partie des livres d’histoire. Ce roadster compact, qui a marqué l’histoire de Mercedes-Benz, a connu une carrière riche en innovations et en succès avant de tirer sa révérence en 2016 (en tant que SLK), avant un arrêt total en 2020 pour le SLC. Retour sur l’épopée d’un modèle qui a contribué à redéfinir l’image de la marque à l’étoile.

L’histoire du SLK commence en 1994, lorsque Mercedes-Benz présente une étude de style au Salon de l’Automobile de Turin. Conçue par les designers Bruno Sacco et Peter Pfeiffer, cette étude préfigure un roadster compact et sportif, positionné en dessous du luxueux SL. Deux ans plus tard, en avril 1996, le SLK de série (R 170) fait ses débuts au même salon, créant une véritable sensation.

Mercedes-Benz SLK R 171

Le nom « SLK » est né durant la phase de conception, les ingénieurs le désignant comme « SL kurz » (SL courte en allemand). Avec ses 3,995 mètres de long, elle est effectivement environ 50 cm plus courte que le SL de l’époque. SLK ? Allez, on y va !

L’élément le plus marquant du SLK à l’époque est sans conteste son toit rétractable en métal, baptisé Variodach. Cette innovation permet de transformer le véhicule d’un cabriolet en coupé en moins de 30 secondes. Bien que le concept de toit rétractable en métal ne soit pas nouveau (Peugeot l’avait déjà utilisé dans les années 1930), Mercedes-Benz le perfectionne avec son « astuce du pli ». Le toit se replie sous le coffre ouvert vers l’avant, permettant de conserver un espace de chargement même en configuration ouverte. Le système, actionné par une commande sur la console centrale, utilise cinq vérins hydrauliques pour orchestrer l’ouverture et la fermeture. Sa fiabilité a été testée de manière intensive, avec 30 prototypes soumis chacun à 20 000 cycles d’ouverture et de fermeture.

Première génération de SLK

Le SLK se distingue également par son niveau de sécurité, exceptionnel pour sa catégorie. Il est équipé de deux arceaux de sécurité robustes, de montants A renforcés, d’airbags, de prétensionneurs de ceinture et de limiteurs d’effort. Sa structure frontale ellipsoïdale améliore l’absorption des chocs.

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Malgré ces équipements de sécurité, le cabriolet / coupé SLK reste léger. La version de base SLK 200 ne pèse que 1 270 kg, grâce à l’utilisation de matériaux légers comme le magnésium.

La Mercedes SLK a connu 3 générations :

  1. R 170 (1996-2004) : Produite à 311 222 exemplaires à l’usine de Brême.
  2. R 171 (2004-2011) : Introduit l’AIRSCARF, un système de chauffage du cou.
  3. R 172 (2011-2020) : Renommé SLC en 2016 pour souligner sa proximité technique avec la Classe C.

Au total, plus de 710 000 unités ont été vendues sur l’ensemble des 3 générations. La gamme de moteurs s’est étoffée au fil du temps. Initialement proposé en SLK 200 (136 ch) et SLK 230 Kompressor (193 ch), le modèle a vu l’arrivée en 2000 des versions six cylindres SLK 320 (218 ch) et SLK 32 AMG (354 ch).

SLK version 2016

Le SLK a joué un rôle important dans le rajeunissement de l’image de Mercedes-Benz. Le constructeur visait avec la SLK à attirer une nouvelle clientèle orientée vers le lifestyle. La SLK, aux côtés d’autres modèles comme la CLK et la Classe M, a contribué à moderniser l’image de la marque et à élargir sa base de clients au cours des années 1990 et 2000.

Malgré son succès, la demande pour ce type de véhicule a diminué au fil des années. En 2019, Mercedes-Benz a annoncé la fin de la production de la SLC, logique. Pour marquer la fin de cette aventure, une édition spéciale « Final Edition » a été lancée, rappelant la couleur jaune Yellowstone du premier SLK.

Crédit photo : Mercedes-Benz