Alors que l’électrification s’impose comme une évolution inévitable pour les constructeurs automobiles, Renault a décidé de relever un défi de taille : réinventer l’iconique Twingo sous la forme d’une citadine 100% électrique accessible au plus grand nombre.
En dévoilant le prototype de cette quatrième génération, la marque au losange promettait de raviver la flamme de l’un de ses modèles les plus populaires, tout en s’attaquant à un enjeu stratégique : concurrencer l’arrivée massive des petites voitures électriques chinoises sur le marché européen. Avec un prix d’entrée annoncé à moins de 20 000 euros, la nouvelle Twingo E-Tech entend s’imposer comme l’une des options les plus abordables du segment.
Retour aux sources électrifié pour la Twingo
Renault a décidé de miser sur la forte identité de sa célèbre citadine pour en faire une version électrique résolument moderne. Le prototype dévoilé évoque clairement les formes arrondies et chaleureuses de la première Twingo de 1992, tout en intégrant des éléments de design actuels comme des phares LED compacts.
Sous cette carrosserie évocatrice, on retrouve cependant des technologies de pointe, issues de la plateforme Ampère Small également utilisée sur la Renault 5 E-Tech. Avec un empattement de 2,50 mètres, la nouvelle Twingo E-Tech promet une belle agilité, épaulée par une consommation électrique très faible, de l’ordre de 10 kWh/100 km.
Une alternative locale face à la concurrence chinoise
Cette efficience énergétique permet à Renault d’afficher un prix d’entrée inférieur à 20 000 euros, un niveau très compétitif sur le marché des citadines électriques. Un partenariat avec un constructeur chinois, dont l’identité n’a pas encore été révélée, contribue à cette tarification agressive. La production se fera dans l’usine slovène de Novo Mesto.
Avec cette nouvelle Twingo 100% électrique, Renault entend bien contrer la progression fulgurante des petites voitures chinoises. La Dacia Spring et la Leapmotor T03 – produites en Chine – sont actuellement dans cette gamme de prix. Pas si loin, à moins de 25 000 €, on trouve les Fiat Grande Panda et Citroën e-C3 électriques.
En proposant une alternative made in Europe à un prix défiant toute concurrence, la marque réaffirme son ambition de démocratiser l’électromobilité sur le Vieux Continent.
Le développement de ce modèle, plus court que celui de la Renault 5 E-Tech, devrait s’achever d’ici 2026 pour une commercialisation dans la foulée. Renault mise gros sur cette citadine électrique abordable pour renouer avec le succès de l’iconique Twingo des années 90.
Crédit photo : Renault
