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Le nouveau DS 7 (N°7) sera une déclinaison SUV de la berline DS 8 (arrivée prévue en 2026)

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Après huit années de bons et loyaux services, le DS 7 s'apprête à passer le relais à son successeur. Le N°7 qui arrivera à l'automne prochain promet de conjuguer l'héritage du pionnier avec l'élégance moderne de la DS N°8.

texte Inès Allard
photo Classic Auto

Le DS 7 restera dans l'histoire comme le premier véritable enfant de DS Automobiles. Lancé en 2017 sous l'appellation DS 7 Crossback, ce SUV compact avait pour mission délicate d'incarner les ambitions premium de la marque française fraîchement émancipée de Citroën. Mission accomplie : avec ses lignes sculpturales et ses innovations technologiques, il est rapidement devenu le best-seller de la gamme et le porte-étendard du savoir-faire tricolore face aux références allemandes.

Aujourd'hui, alors que le constructeur peaufine les derniers réglages de son remplaçant, les premiers clichés espions révèlent un DS N°7 qui assume pleinement sa filiation avec la DS N°8. Cette stratégie de cohérence stylistique témoigne de la maturité acquise par DS Automobiles, désormais capable de décliner un langage design unifié sur l'ensemble de sa gamme.

Un design dans la lignée de la DS N°8

Les images de développement du futur DS N°7 trahissent déjà les grandes orientations esthétiques retenues par les équipes de Thierry Métroz. À l'arrière, les fameux « Lightblades » verticaux de la DS N°8 font leur apparition, ces signatures lumineuses qui font office de feux de jour, de clignotants et d'éléments aérodynamiques. Cette approche fonctionnelle du design, où chaque élément stylistique contribue à l'efficacité énergétique, illustre parfaitement la philosophie moderne de DS.

Le profil révèle néanmoins des spécificités propres au N°7. Le montant A adopte une ligne plus fluide que celle de sa grande sœur, conférant au véhicule une silhouette légèrement plus dynamique. Cette différenciation subtile permet au N°7 de conserver sa propre personnalité tout en s'inscrivant dans la cohérence de gamme voulue par la marque.

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À l'avant, bien que les camouflages ne permettent pas encore de découvrir tous les détails, il est fort probable que le N°7 reprenne les codes esthétiques de la N°8, notamment cette calandre pleine caractéristique des versions électriques. Selon les niveaux de finition « Pallas » et « Étoile », cette surface pourra même s'illuminer pour mettre en valeur le losange DS, créant une signature nocturne unique sur le segment.

L'habitacle devrait largement s'inspirer de l'ambiance premium déjà éprouvée dans la N°8, avec notamment ce volant atypique aux formes inspirées de l'univers nautique qui rappelle la barre d'un yacht d'antan. Cette attention aux détails et aux matériaux nobles constitue l'un des points forts de DS dans sa quête de légitimité face aux constructeurs germaniques.

Une gamme de motorisations élargie pour séduire plus large

Contrairement à la DS N°8 qui mise exclusivement sur l'électrification, le N°7 adopte une stratégie plus pragmatique en proposant une palette de motorisations diversifiée. Cette approche témoigne de la volonté de DS de ne pas se cantonner aux early adopters de l'électrique, mais de séduire également une clientèle plus conservatrice.

La gamme électrique comprendra trois niveaux de puissance : 210, 230 et 320 chevaux. Ces versions bénéficieront de la plateforme STLA Medium de Stellantis, déjà éprouvée sur les nouveaux Peugeot 3008 et 5008, garantissant une autonomie et des performances en phase avec les attentes du segment premium.

Plus intéressant encore, le N°7 proposera des motorisations thermiques et hybrides. Le trois-cylindres 1,2 litre micro-hybride de 136 chevaux – désormais débarrassé de l'appellation « PureTech » qui avait souffert de quelques déboires – permettra d'attaquer le marché par un tarif plus accessible. La version hybride rechargeable, forte de près de 200 chevaux grâce à l'association d'un quatre-cylindres 1,6 litre et d'un moteur électrique, offrira le meilleur compromis entre performance et consommation.

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Cette diversification s'avère d'autant plus pertinente que le marché européen montre encore des réticences face au tout-électrique. Le diesel 130 chevaux de l'actuel DS 7 ne sera en revanche pas reconduit, signe des temps et de l'évolution des mentalités.

Un positionnement stratégique face à la concurrence allemande

Avec ses 4,60 mètres de longueur, le DS N°7 conserve les dimensions compactes de son prédécesseur, se positionnant idéalement face aux Audi Q5, BMW X3 et Mercedes GLC. Cette mesure permettra également de maintenir une hiérarchie claire avec la DS N°8 qui, du haut de ses 4,82 mètres, assume le rôle de vaisseau amiral de la gamme.

La production du N°7 sera assurée par l'usine Stellantis de Melfi, en Italie, aux côtés de la future Lancia Gamma avec laquelle il partage sa base technique. Cette mutualisation industrielle permet à DS de maîtriser ses coûts tout en bénéficiant d'économies d'échelle significatives.

L'arrivée du N°7 à l'automne 2025 marquera une étape importante dans l'évolution de DS Automobiles. Huit ans après avoir créé la surprise avec le DS 7 original, la marque française dispose désormais d'une légitimité et d'une expérience qui lui permettent d'aborder sereinement le renouvellement de son modèle phare. Le défi sera de conserver l'âme française qui fait le charme de DS tout en répondant aux exigences techniques et qualitatives d'une clientèle premium de plus en plus exigeante. Le pari semble en bonne voie d'être relevé.

Via L'Argus et Le Nouvel Automobiliste