La nouvelle génération de Fiat 500 débarquée en 2020 inaugurait une gamme 100 % électrique. En effet, impossible de mettre la main désormais sur la nouvelle 500 en thermique (l’ancienne génération reste au catalogue avec des blocs essence). Cette évolution logique, dans l’air du temps, indiquait que la version musclée Abarth allait également basculer en 100 % électrique. C’est désormais le cas avec l’Abarth 500e. Une proposition séduisante sur un créneau amené à se développer .
L’Abarth 500e, premier modèle 100 % électrique du scorpion
L’Abarth 500 fait partie des petites bombinettes, ces citadines ultra-sportives, qui disposent d’un public fidèle et de nombreux amateurs de tous âges. Ce qui fait le succès de l’Abarth telle qu’on la connaît aujourd’hui, c’est son look, son style… et son bruit. En basculant à l’électrique, le défi est de taille pour garder la sportivité. Mais Il faut le reconnaître, l’Abarth 500e semble être à première vue le fruit d’une réflexion complète pour apporter aux amateurs du genre une voiture plus propre qui ne sacrifie pas sur le plaisir.
Les pétarades de l’échappement « Record Monza » vont manquer sur la 500e ? Pas tout à fait. En effet, en option, il est possible de choisir un générateur de sons qui reproduit le bruit du moteur d’une authentique Abarth. Gadget pour certains, cette option a au moins le mérite de proposer une transition pour ce type de véhicules très sonores et pour lesquels le bruit fait partie intégrante de l’expérience. « La nouvelle Abarth 500e est l’unique citadine à pouvoir être équipée d’un générateur de sons reproduisant l’incomparable rugissement Abarth » explique la marque, qui détaille notamment que celui-ci est désactivable à la demande.
Du côté technique, les performances sont honorables avec un moteur électrique qui délivre une puissance maximale de 154 ch (113 kW) pour un couple de 235 Nm. Bien entendu, il s’agit de chiffres meilleurs que ceux affichés par la Fiat 500e, qui possède sous son capot un moteur électrique de 118 chevaux pour 200 Nm.
Le 0 à 100 km/h se réalise en 7 secondes, 2 secondes de mieux que la 500e classique. On reste toutefois en dessous des performances affichées par l’Abarth 695 avec son moteur essence de 180 ch et un 0 à 100 km/h en 6,7 s dans sa version à boîte manuelle, grâce à un poids réduit de 1044 kg.
De la reprise et du plaisir sans émission avec l’Abarth 500e
Il faut s’y faire, cette Abarth 500e préfigure ce que sera l’avenir des citadines sportives. Et il y a de quoi se réjouir pour ceux qui recherchent des sensations avec ce format. En effet, le moteur électrique est plus réactif que le bloc thermique et ce sont notamment les reprises qui sont meilleures. Alors, si l’accélération globale est un peu moins bonne, l’Abarth 500e est meilleure de 60 à 100 km/h.
Mieux, grâce à plusieurs modes de conduite – Scorpion Street, Turismo, Scorpion Track – l’Abarth 500e semble plus adaptée que jamais à une utilisation polyvalente. S’il est difficile de faire d’une Abarth à moteur thermique un daily, cela semble en revanche bien plus envisageable avec cette nouvelle déclinaison électrique dont on peut limiter la puissance pour soigner l’autonomie de la batterie ou au contraire demander le plein potentiel.
L’autonomie d’ailleurs parlons-en. Sur la Fiat 500e, elle est annoncée à 320 km. Pour cette version Abarth 500e, elle est de 250 km lorsque l’on utilise le mode le plus économe, qui permet notamment un freinage régénératif.
A partir de 43000 € pour l’Abarth 500e
Proposée dans une version de lancement baptisée « Scorpionissima », la première Abarth 500 électrique dispose alors d’une teinte exclusive vert Acide ou bleue, du générateur de sons et de jantes 18 pouces spécifiques sans oublier des sièges en Alcantara.
Un excellent niveau d’équipement pour cette version de lancement proposée à 43 000 € en berline et 46 000 € en cabriolet. Les réservations seront ouvertes à partir de la mi décembre avec des commandes possibles dès mars 2023 pour une livraison avant l’été.